À l’Ancien Empire, les membres de l’élite pouvaient obtenir le droit de bénéficier d’un culte après leur mort et de se faire construire, pour eux-mêmes et pour leur famille, une « demeure d’éternité » près de celle de leur souverain, sur le plateau de Giza par exemple. Ces tombes ont livré un matériel funéraire abondant et varié, tel que : statues, tables d’offrandes, chevets, vases, modèles. La pierre était alors le matériau de prédilection, celui qui survivrait aux dommages du temps.

Ce véritable « équipement » de la tombe, destiné à perpétuer la mémoire du défunt et à lui assurer une vie confortable dans l’Au-delà, nous offre un aperçu des croyances funéraires de cette époque ancienne pour laquelle les sources écrites font souvent défaut. L’observation minutieuse de ces objets nous permet également de comprendre les différentes techniques employées par les artisans qui les ont conçus puis fabriqués et ainsi, de pouvoir apprécier davantage ces chefs-d’œuvre de l’art égyptien.